Oeil et médicaments

Vous souffrez d’irritation oculaire, de photosensibilité anormale (difficulté à supporter la lumière) ou de troubles visuels récents que vous suspectez d’être en rapport avec un traitement que vous prenez ? Cela est possible ! Les effets secondaires ophtalmologiques de médicaments pris par voie générale sont principalement de type irritatifs ou visuels. La plupart du temps, ils sont précoces, bénins et transitoires, disparaissant à l’arrêt du traitement. Mais il existe également des effets secondaires tardifs, qui passent au départ inaperçus, et se révèlent plus tard irréversibles. Les médicaments les plus fréquemment utilisés et responsables d’effets secondaires ophtalmologiques sont le Roaccutane®, les pilules contraceptives, les chimiothérapies, les corticostéroïdes, les psychotropes (anxiolytiques, antidépresseurs), les antibiotiques antituberculeux et antipaludéens de synthèse (Plaquenil).

Oeil et médicaments

Les caractéristiques des effets secondaires médicamenteux

Dans tous les cas, les conséquences affectent concomitamment les deux yeux, avec une corrélation parfaite entre la prise médicamenteuse et les effets visuels ou irritatifs, prouvant leur imputabilité.

  • Les phénomènes aigus et graves sont rares : il s’agit principalement de la toxidermie médicamenteuse, dont le pronostic immédiat est vital. Les complications oculaires sont des séquelles de la toxidermie médicamenteuse.
  • A un moindre degré de gravité, le glaucome aigu par fermeture de l’angle est aussi une manifestation aiguë, qui est réversible avec traitement et ne laisse pas de séquelle visuelle lorsqu’il est traité à temps.
  • Les effets irritatifs sont principalement causés par une sécheresse oculaire, qui est plus ou moins incommodante mais reste bien souvent bénigne et réversible à l’arrêt du traitement.
  • Les effets visuels précoces (qui se manifestent dès les premières prises) sont principalement liés à des dysfonctionnements de la réfraction (difficultés de mise au point des images). Ils sont également bénins et réversibles à l’arrêt du traitement. 
  • Les effets visuels tardifs et chroniques qui s’installent à bas bruit sont souvent plus préoccupants, puisqu’ils peuvent progresser sans que l’on s’en aperçoive et être découverts à un stade déjà avancé. Ils font en général intervenir des mécanismes de toxicité rétinienne ou neurologique, conduisant à une baisse permanente de l’acuité visuelle, voire irréversible.
  • Enfin, certains effets secondaires ne sont jamais perçus par le patient, mais observés uniquement par l’ophtalmologiste. En l’absence de conséquence sur l’œil ou la fonction visuelle, ils ne nécessitent aucune surveillance ni précaution.
EFFETS SECONDAIRESMECANISMEMEDICAMENTS INCRIMINES
Toxidermies médicamenteusesAllergiqueAllopurinol, Sulfamides anti-bactériens, Névirapine, Carbamazépine, Oxcarbazépine, Phénobarbital, Phénytoïne, Lamotrigine, oxicams, inhibiteurs de la pompe à protons
Glaucome aigu par fermeture de l’angle irido-cornéenBlocage pupillaire après avoir pris un médicament à effet mydriatiqueAtropine, Scopolamine, antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques anti-émétiques à effet anti-H1, Loxapine, Pimozide, Phénothiazine, Prométhazine Alimémazine, Doxylamine, Néfopam, inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, Disopyramide, Flavoxate, Solifénacine, Trospium, Toltérodine, Oxybutynine, Ipratropium, Tiotropium, Tienomium, Clidinium, Bipéridène, Tropatépine, Trihexyphénidyle, Mémantine, Adrénaline, Noradrénaline, Naphazoline, Oxymétazoline, Tuaminoheptane, Bupropion, Sibutramine, Méthylphénidate, Midodrine, Lévodopa, topiramate
Sécheresse oculaireDiminution de la sécrétion lacrymale, blépharite avec instabilité lacrymaleRoaccutane®, pilules contraceptives, bêtabloquants, lithium, certaines chimiothérapies, Atropine, Scopolamine, antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques anti-émétiques à effet anti-H1, Loxapine, Pimozide, Phénothiazine, Prométhazine Alimémazine, Doxylamine, Néfopam, inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, Disopyramide, Flavoxate, Solifénacine, Trospium, Toltérodine, Oxybutynine, Ipratropium, Tiotropium, Tienomium, Clidinium, Bipéridène, Tropatépine, Trihexyphénidyle, Mémantine
Troubles visuels précoces et transitoiresAction sur iris, pupille et corps ciliaire donnant des troubles de l’accommodationAtropine, Scopolamine, antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques anti-émétiques à effet anti-H1, Loxapine, Pimozide, Phénothiazine, Prométhazine Alimémazine, Doxylamine, Néfopam, inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, Disopyramide, Flavoxate, Solifénacine, Trospium, Toltérodine, Oxybutynine, Ipratropium, Tiotropium, Tienomium, Clidinium, Bipéridène, Tropatépine, Trihexyphénidyle, Mémantine, Adrénaline, Noradrénaline, Naphazoline, Oxymétazoline, Tuaminoheptane, Bupropion, Sibutramine, Méthylphénidate, Midodrine, Lévodopa, topiramate
 Action sur le cristallin et corps ciliairesdiurétiques, sulfamides, insuline
Les troubles visuels tardifs et chroniquesDépôts cornéens (cornea verticillata)Amiodarone (Cordarone), Hydroxychloroquine (le Plaquenil), Indométhacine, Ibuprofène, Tamoxifène
 CataracteCorticostéroïdes (Cortisone)
 Œdème maculaireCorticostéroïdes (Cortisone), Déferoxamine, Fingolimod (Gilenya)
 RétinopathieChloroquine, hydroxychloroquine (le Plaquenil), Tamoxifène, interférons Alfa 2a et 2b.
 Neuropathie optiqueEthambutol, Isoniazide, Chloramphénicol, Streptomycine, Erythromycine, Déferoxamine, Interféron alpha, Chlorpropamide, Tacrolimus, Linézolide, Digitaline, Disulfirame, Ciclosporine A, Dapsone, Infliximab, Vincristine, Cisplatine, 5-Fluorouracil, Toluène
 Glaucome chroniqueCorticostéroïdes (Cortisone)

Le glaucome aigu par fermeture de l’angle irido-cornéen

  • Les médicaments ayant un effet mydriatique (qui dilatent la pupille) peuvent, chez des patients prédisposés (patients ayant une forte hypermétropie ou une cataracte avancée), provoquer un blocage de la pupille sur le cristallin, conduisant à une augmentation rapide et brutale de la pression intraoculaire : c’est le glaucome aigu par fermeture de l’angle.

Les médicaments pourvoyeurs de glaucome aigu par fermeture de l’angle irido-cornéen

  • Les médicaments à effet agoniste de l’atropine : Atropine, Scopolamine, antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques anti-émétiques à effet anti-H1, neuroleptiques (Loxapine, Pimozide, Phénothiazine), Anti histaminiques anti-H1 (Prométhazine Alimémazine, Doxylamine), Néfopam (Acupan), inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, Disopyramide, antispasmodiques de l’incontinence urinaire par impériosités (Flavoxate, Solifénacine, Trospium, Toltérodine, Oxybutynine), bronchodilatateurs (Ipratropium, Tiotropium), antispasmodiques antalgiques (Tienomium, Clidinium), antiparkinsoniens atropiniques (Bipéridène, Tropatépine, Trihexyphénidyle), Mémantine.
  • Les médicaments à effets alpha sympatomimétiques : Adrénaline, Noradrénaline, vasoconstricteurs nasaux (Naphazoline, Oxymétazoline, Tuaminoheptane), amphétamine (Bupropion, Sibutramine, Méthylphénidate), hypotenseur artériel (Midodrine).
  • La Lévodopa
  • Le topiramate

La sécheresse oculaire

  • Certains médicaments entraînent une sécheresse oculaire qui se manifeste par une sensation de picotements, de brûlure oculaire poussant à se frotter les yeux fréquemment comme pour se débarrasser d’un corps étranger coincé sous la paupière supérieure.  Certains patients décrivent aussi une vision floue intermittente, une photophobie en journée et la perception de halos lumineux la nuit, voire une difficulté à supporter les lentilles de contact pour ceux qui en portent.
  • Deux mécanismes conduisent à la sécheresse oculaire : l’insuffisance lacrymale et l’instabilité lacrymale. Dans le premier cas, les médicaments contribuent à diminuer la sécrétion des larmes. Dans l’autre cas, les larmes sont normalement fabriquées, mais les médicaments provoquent une inflammation des paupières (blépharite) qui favorise une évaporation trop rapide des larmes.
  • Lorsque la sécheresse oculaire est sévère, elle peut se compliquer d’une kératite superficielle qui, en plus des symptômes précédents, va donner une douleur chronique et une photophobie.

Traiter la sécheresse oculaire due aux médicaments

  • La plupart du temps, la sécheresse oculaire est bénigne et réversible à l’arrêt du traitement. L’ophtalmologiste prescrit des larmes artificielles pour hydrater les yeux autant de fois que possible selon la gêne du patient.
  • En cas d’instabilité lacrymale, les soins des paupières à l’eau chaude diminuent la blépharite, ce qui améliore également l’hydratation de l’œil.
  • En cas de kératite superficielle, l’application d’une pommade cicatrisante à la vitamine A aide à la cicatrisation de la cornée. Lorsque la kératite est sévère, la gêne du patient est accentuée. Il convient de réévaluer l’indication du médicament responsable ou de chercher une autre option thérapeutique.

Les médicaments pourvoyeurs de sécheresse oculaire

  • Les médicaments les plus souvent incriminés dans la sécheresse oculaire sont : le Roaccutane, les pilules contraceptives, les agonistes de l’atropine (cf. glaucome aigu), les bêtabloquants, le lithium, certaines chimiothérapies.

Les troubles visuels précoces et transitoires

Ces médicaments agissent sur l’iris, la pupille et le corps ciliaire, ce qui perturbe l’accommodation, donc la capacité de mise au point de l’image et ce, dès les premières prises. Cependant ces phénomènes restent bénins et réversibles à l’arrêt du traitement.

Les médicaments pourvoyeurs de troubles visuels précoces et transitoires

  • Les médicaments à effet agoniste de l’atropine (dilatent la pupille) : Atropine, Scopolamine, antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques anti-émétiques à effet anti-H1, neuroleptiques (Loxapine, Pimozide, Phénothiazine), Anti histaminiques anti-H1 (Prométhazine Alimémazine, Doxylamine), Néfopam (Acupan), inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, Disopyramide, antispasmodiques de l’incontinence urinaire par impériosités (Flavoxate, Solifénacine, Trospium, Toltérodine, Oxybutynine), bronchodilatateurs (Ipratropium, Tiotropium), antispasmodiques antalgiques (Tienomium, Clidinium), antiparkinsoniens atropiniques (Bipéridène, Tropatépine, Trihexyphénidyle), Mémantine.
  • Les médicaments à effets alpha sympatomimétiques (dilatent la pupille) : Adrénaline, Noradrénaline, vasoconstricteurs nasaux (Naphazoline, Oxymétazoline, Tuaminoheptane), amphétamine (Bupropion, Sibutramine, Méthylphénidate), hypotenseur artériel (Midodrine), la Lévodopa, le topiramate.
  • Les médicaments cholinergiques (myotiques, resserrent la pupille) : Prostigmine, Pyridostigmine (Mestinon), Pilocarpine.
  • Les médicaments qui modifient l’hydratation du cristallin et des corps ciliaires :  Les diurétiques, sulfamides et l’insuline.

Les troubles visuels tardifs et chroniques

Ces effets sont dus à des atteintes chroniques et durables de la cornée, du cristallin, de la rétine ou du nerf optique.

La toxicité cornéenne

  • La toxicité médicamenteuse cornéenne se manifeste principalement par des dépôts cornéens sous-épithéliaux (Cornea Verticillata) visibles uniquement par l’ophtalmologiste à l’examen.
  • Elle est habituellement sans retentissement pour le patient. Dans de rares cas, le patient décrit des halos lumineux autour des sources lumineuses, mais très légers, ne nécessitant donc pas d’arrêt du traitement.
  • Les principaux médicaments pourvoyeurs de Cornea Verticillata sont, l’Amiodarone, l’Hydroxychloroquine (le Plaquenil), l’Indométhacine, L’Ibuprofène et le Tamoxifène.

La toxicité cristallinienne

  • Les baisses d’acuité visuelle liées au cristallin sont essentiellement dues à l’apparition d’une cataracte.
  • Les principaux médicaments pourvoyeurs de cataracte sont les corticostéroïdes (Cortisone) pris de façon prolongée.

La toxicité rétinienne

  • Les baisses d’acuité visuelle liées aux atteintes rétiniennes peuvent être dues à un œdème maculaire. Les corticostéroïdes (Cortisone), la Déferoxamine, et le Fingolimod (Gilenya) en sont les principaux pourvoyeurs.
  • D’autres médicaments ont une toxicité directe sur les photorécepteurs de la rétine provoquant une rétinopathie. Il s’agit principalement des antipaludéens de synthèse (Chloroquine,  Hydroxychloroquine), du Tamoxifène, et des Interférons Alfa 2a et 2b.
  • Certaines de ces atteintes rétiniennes sont ressenties par le patient et d’autres non. Dans la mesure où ces complications ne sont pas toutes réversibles à l’arrêt du traitement, notamment Déferoxamine et Tamoxifène.
  • Il apparaît fondamental de réaliser un bilan ophtalmologique avant initiation du traitement puis d’examiner régulièrement le patient pendant toute la durée du traitement.

La toxicité neurologique directe

  • La toxicité des médicaments peut également endommager le nerf optique. Les principaux médicaments pourvoyeurs de neuropathie optique sont : les antituberculeux (Ethambutol, Isoniazide), les antibiotiques (Chloramphénicol, Streptomycine, Erythromycine), Déferoxamine, Interféron alpha, Chlorpropamide, Tacrolimus, Linézolide, Digitaline, Disulfirame, Ciclosporine A, Dapsone, Infliximab, les chimiothérapies (Vincristine, Cisplatine, 5-Fluorouracil), Toluène.

La toxicité neurologique indirecte

  • Le nerf optique peut également être endommagé de façon indirecte, par le biais de l’augmentation de la pression intraoculaire due à la prise de corticostéroïdes (Cortisone) : c’est le glaucome chronique cortico-induit.
  • Cette affection a la particularité d’être complètement asymptomatique, jusqu’à la toute fin de son évolution si elle n’est pas dépistée avant. Sans traitement, elle conduit à une cécité totale.

Les toxidermies médicamenteuses

  • Il existe deux types de toxidermies graves : le syndrome de Lyell et le syndrome de Stevens-Johnson. Elles consistent en une réaction allergique médicamenteuse extrêmement sévère, qui détruit de façon très rapide et agressive les couches superficielles de la peau et des muqueuses. Ces affections très rares se caractérisent par l’apparition d’érosions muqueuses diffuses (touchant les yeux, la bouche, la gorge, les voies respiratoires et les parties génitales), associées à des cloques sur la peau. Ces bulles sous-cutanées recouvrent rapidement toute la surface du corps et décollent une peau qui tombe en lambeaux, comme celle d’un grand brûlé.
  • Le risque à la phase aiguë est surtout vital, ce qui conduit le patient initialement en réanimation.
  • Pour les yeux, le pronostic est lié aux séquelles après la guérison du patient : un syndrome sec sévère avec douleurs chroniques, des brides conjonctivales (petits accolements partiels entre la paupière et l’œil) ou un symblépharon (accolement total entre la paupière et l’œil). Ces deux complications limitent les mouvements de l’œil et des paupières, ce qui contribue à aggraver la sécheresse. On peut observer aussi des remaniements des paupières avec malposition des cils qui viennent frotter contre la cornée (trichiasis) provoquant une irritation chronique et enfin une opacification de la cornée à l’origine d’une baisse d’acuité visuelle définitive.

Traiter les complications ophtalmologiques des toxidermies médicamenteuses

  • Le traitement de l’ophtalmologiste à la phase aiguë vise à protéger la surface oculaire grâce à l’instillation fréquente de larmes artificielles et de pommade cicatrisante à la vitamine A. La prévention de la formation du symblépharon se fait par l’interposition d’un anneau de symblépharon entre les paupières et le globe oculaire, ainsi que l’ablation régulière des brides qui se forment.
  • À la phase de séquelles, l’utilisation de lentilles sclérales perméables aux gaz permet de diminuer les douleurs et la photophobie, tout en améliorant significativement la vision et de la qualité de vie des patients. Au cas par cas on pourra proposer : un collyre à la ciclosporine, la désobstruction des points lacrymaux, la destruction de cils trichiasiques ou encore la greffe de membrane amniotique…

Les médicaments pourvoyeurs de toxidermies médicamenteuses

  • Les médicaments les plus souvent incriminés dans les toxidermies sont : l’Allopurinol, les Sulfamides anti-bactériens, la Névirapine, les anti-épileptiques de la famille des amines aromatiques (Carbamazépine, Oxcarbazépine, Phénobarbital, Phénytoïne), la Lamotrigine, les anti-inflammatoires non stéroïdiens de la famille des oxicams, les inhibiteurs de la pompe à protons.

Conclusion

  • Tous confondus, les effets secondaires des médicaments restent relativement rares. La problématique de leur prise en charge réside dans la difficulté d’en maîtriser les différents paramètres. Certains sont plus visibles que d’autres, plus prévisibles que d’autres ou plus graves que d’autres, alors que les médicaments en cause sont souvent indispensables.
  • Les effets secondaires les plus fréquents sont souvent bénins et n’empêchent généralement pas la poursuite du traitement, si le bénéfice est plus important que la gêne occasionnée par le médicament.
  • Les effets secondaires les plus sérieux sont en général connus à l’avance. Une surveillance ophtalmologique est alors généralement planifiée, surtout pour les cas où les premiers signes ne sont pas ressentis par le patient. Lorsqu’ils surviennent en cours de traitement, l’ophtalmologiste suggérera d’adapter la posologie ou d’arrêter le traitement pour une autre option thérapeutique.
  • Dans de rares cas, malgré la surveillance, certaines complications peuvent survenir de façon inattendue, comme le glaucome aigu par fermeture de l’angle ou une toxidermie médicamenteuse sévère. Le patient doit avoir reçu au préalable une information sur ces risques, ainsi que la conduite à tenir en cas d’urgence.
  • Dans tous les cas, il est important de faire part du moindre symptôme à l’ophtalmologiste ou de le consulter rapidement afin d’obtenir un conseil avisé.

24 commentaires

  • merlin picture

    Je prends du lithium depuis 25 ans.
    Depuis un an et demi jmes yeux sont allergiques aux sprays de coiffeur. Depuis 6 mois j’alterne conjonctivites, kératites et sensations de gêne surtout nocturnes.
    J’y vois une interraction avec le lithium.

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  • REY Christine picture

    Bonjour,
    Je viens d’arrêter (depuis trois jours) l’anafranil que je prenais depuis cinq ans après plusieurs dépressions récidivantes car je suis à présent totalement guérie. Cependant, je souffre depuis deux ans d’une sécheresse oculaire jugée sévère par les différents ophtalmologues que j’ai consultés et contre laquelle aucun collyre ne s’est montré efficace.
    Dans combien de temps puis-je attendre une amélioration réelle de mes problèmes de sécheresse oculaire compte-tenu de la durée de mon traitement antidépresseur ?

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  • Ciaola picture

    Je prends du aripiprazole (neuroleptique) qui m’a fait une photophobie très forte sensibilité à la lumière, fais je retrouver ma vue d’avant après arrêt du traitement ou est ce irréversible d’après vous ? Merci

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  • Sylvie89 picture

    Bonjour, le temesta me provoque très rapidement de l’irritation constante aux yeux avec sécheresse ou larmoiement. Au bout de 2 jours d’arrêt cela se calme de suite. Qu’en pensez-vous ?

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  • CHARPENTIER Marie picture

    bonjour ! suite à une opération de la cataracte, j’ai un oedeme à l’oeil droit (vision floue) et en plus sécheresse occulaire. J’ai consulté au CHU, on m’a prescrit des gouttes de chibro cadron et indocollyre. 1 goutte de chaque 3 fois par jour, et des gouttes pour la sécheresse occulaire. On m’a dit d’en mettre aussi dans l’autre oeil… et j’ai l’impression que ma vision devient floue aussi à cet oeil. Est-ce normal ? Dois-je continuer à en mettre dans ce dernier. Par contre aucune amélioration à l’oeil droit au bout de 6 jours de traitement. Est-ce normal ? je suis très angoissée, j’ai peur de perdre la vision, et ça me fatigue beaucoup. Peut être faut il attendre encore pour voir un amélioration.n ne m’a rien dit. On m’a donné un rendez vous pour dans un mois (3 semaines maintenant). j’oublie on m’a ausi prescrit du Diffu-K 600 mg 1 matin et 1 soir, ainsi que du Diamox 250 mf 1/2 comprimé 3 fois par jour. Merci pour votre éventuelle réponse. Cordialement.

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  • DEYME picture

    Bonjour,

    Merci pour cet article très détaillé.
    Qu’en est il des principes actifs des crèmes pour le visage ?

    Je suis atteinte de neige visuelle dont la cause est inconnue et je m’interroge sur ces produits.

    Cordialement,
    Christelle

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  • Tino picture

    Bonjour,
    Svp mon souffre d’une sécheresse oculaire depuis 1an.
    L’ophtalmologue traitant parle d’une allergie et nous prescrits des produits (collyres et Primalan) mais depuis il n’y toujours pas d’amélioratio; pire il y a maintenant un anneau (cercle) gris qui se forme tout autour du noir de l’œil je ne sais pas trop ce que sait mais si éventuellement vous avez une idée… n’hésitez pas. On va encore consulter l’ophtalmologue voir mais je ne voudrais plus qu’il me parle encore d’allergie. Puisque depuis tout ce temps c’est tjrs la même chose qu’il le dit…que ça va passer

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  • christelle picture

    Bonjour j’ai également des problèmes de sécheresse oculaire qui m’empêcher de vivre , c’est le cas de la dire .
    Je pense que cela est du à un médicament qui s’appelle Laroxyl que j’ai du prendre à cause d’accident de lumbalgie pour résoudre justement ce problème de douleur . Le problème et que j’ai eut ma première sécheresse oculaire qui est arrivé à l’arrêt de celui ci et mais secondaire période de sécheresse oculaire qui me dure toujours après encore l’arrêt de Laroxyl suite à 2 eme accident .
    Le problème et que jh’esite a reprendre du laroxyl car il m’est arrivé un 3eme accident et mes douleurs sont vraiment insupportables . Pensez vous que cela puisse aggravé ma sécheresse oculaire , ou bien ce qu’il a pu m’arrive et une simple coïncide et que laroxyl n’a aucune impact sur la sécheresse oculaire . Si Laroxyl est responsable de la sécheresse oculaire pourquoi les effets de partent pas au moment de l’arrêt de la prise de laroxyl ? merci

    Répondre
  • Yaël picture

    Bonjour

    Je prends du largactil ( un psychotrope) depuis 10 ans. J’ai une forte myopie qui évolué ces 10 dernières années de -6 à-8,5. Sachant que le largactil peut provoquer des troubles de l’accommodation, est-ce lié ?
    Les complications oculaires me font peur. Dois-je changer de traitement ? Je songe à en parler à mon psychiatre.

    Répondre
  • Anna picture

    Bonjour, je suis sous traitement monoprost avec 21 de tension. On m’a prescrit un 2ème traitement BRIMONIDINE qui entraîne baisse de tension artérielle et sécheresse occulaire. Suis-je obligée de prendre ce 2ème traitement ? Avec 24 de tension l’ophtalmologiste de ma petite-fille 19 ans ne lui prescrit pour l’instant aucun traitement.

    Répondre
  • Cynthia picture

    Bonjour, je suis sous protopic suite à ce qui semble une poussée d’eczéma / dermatite atopique allergique. Les paupières et contours de mes yeux sont très rouge et irrités. Quand j’ai consulté mon médecin généraliste, je lui ai dit que cela me brûlait à l’extérieur et intérieur. Il a regardé mes yeux mais ne m’a pas donné de gouttes, juste de l’antishitaminique et du protopic à mettre en petite quantité sur les paupières. Aujourd’hui un de mes yeux me brûle toujours, et est rouge. Dois-je poursuivre le protopic ? Dois-je consulter en urgence ou à voir dans quelques jours ? Merci

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